Notre Etape du Tour côté coulisses et côté selles
L’Étape du Tour était la manifestation de tous à Annemasse, un moment unique de partage.
Au même titre que tous les clubs annemassiens, notre club des cyclos (CAVS) a apporté sa pierre à l’édifice. Parce que chez nous, on aime faire les choses ensembles, on aime se retrouver, s’amuser ensemble. Sport, solidarité, échange, partage, fête, sont les mots qui caractérisent parfaitement notre activité.
Sans artifices, nous donnons ici la parole aux différents acteurs du CAVS présents à cette manifestation extraordinaire.
Côté coulisses et côté selles, voici une rétrospective en 3 volets qui retrace l’aventure vécue par nos bénévoles, nos coureurs ainsi que d’autres participants qui ont croisé la route de nos adhérents pour vivre leur Étape du Tour.
Merci à la ville d’Annemasse qui a eu l’audace d’organiser cet évènement, et bravo aux organisateurs qui ont su parfaitement motiver les troupes avec leur expérience et leur gentillesse.
Nous sommes fiers de nos cyclos et de leur abnégation.
Ils étaient sur tous les fronts, à Annemasse, sur les ravitos, et, solidarité club oblige, nous avons également élargi notre champ d’action en organisant le retour de Morzine de nos vaillants et courageux coureurs.
Mention spéciale également à Marie-Christine, responsable de la commission mixité au niveau de la fédération FFVélo Cyclotourisme et membre du Comité Départemental de Haute-Savoie, qui est venue de Seynod nous soutenir en rejoignant l’équipe de bénévoles.
Florilège du retour d’expérience de nos bénévoles…
CHRISTIANE & BRUNO - Parc à vélo
“Bénévoles amateurs de l’Étape du Tour de France”, waouh ! Nous étions heureux de pouvoir apporter notre pierre à l’édifice.
Notre étions missionnés sur le parc à vélos, permettant aux coureurs de déposer leur vélo en toute sécurité dès le vendredi, pour le récupérer le jour J.
Nous devions identifier les cyclistes et étiqueter les vélos avant qu’il les déposent, ou plutôt les accrochent par la selle aux barrières. Seuls ou en groupes, ce sont des centaines de personnes de toutes nationalités qui sont passées dans notre rouage, représentant peut être plus de 4000 vélos stationnés, la roue en l’air. Magnifique tableau !
Le dimanche, nous étions levés à 3h du matin, pour que ces même personnes, toujours aussi gentilles, viennent récupérer leurs vélos avant de prendre le départ.
Être bénévole est toujours une expérience enrichissante, et particulièrement sur cette Étape du Tour, c’était grandiose ! 😉
ÉRIC - Remise des dossards
Pour ma part j’ai fait 2 jours au poste de la remise des dossards.
Vendredi, 8h30 au stade Jeantet pour un petit déjeuner et un 1er contact avec les bénévoles.
Je suis avec Renée et Valérie en 1e ligne pour le stand remise des dossards. Sur une longueur d’au moins 20 mètres, les tables sont installées et des dizaines de cartons contenant les dossards sont stockés à l’arrière. Nous sommes une trentaine de bénévoles à nous repartir les 10 sections de 1600 numéros de dossards chacune.
Je me dirige vers les N° 14400 à 16000. Je suis avec une Irlandaise et son fils, Anna et Isaac, très sympas et surtout d’une grande utilité quand on sait que les anglais représentent la 1e nation étrangère sur cette Étape du Tour.On nous fournit un téléphone pour pouvoir scanner les convocations, contrôler le certificat médical, vérifier la pièce d’identité ou un autre document.
A 10h00, les premiers participants arrivent, et nous nous mettons en ordre de marche : je donne les dossiers et je laisse Anna et Isaac gérer le scan. Il fallait aussi répondre aux questions diverses et variées, comme la possibilité de changer de sas de départ, mais là, c’est la règle, il n’est possible de changer que pour rétrograder, pas le contraire.
Les cyclistes arrivent, par petit groupe, Michel et Henry, cyclistes de notre club CAVS, font partis des 1ers à récupérer leur dossard.Le 1er jour se sont seulement 26 % des inscrits qui se sont fait enregistrer, ce n’était donc pas trop la cohue.
Le lendemain, samedi, c’était plus soutenu, mais nous étions rodés. Malgré tout, le soir nous avions les jambes cassées après deux jours entier de piétinement en pleine chaleur. Mais on peut le dire, la convivialité était là.
Petit bémol néanmoins côté restauration, les repas étaient très légers pour contenter nos estomacs affamés par tout ça, c’est sûr qu’on n’allait pas faire la sieste après déjeuner…Nous avons été informés que 67 % des dossards avaient été retirés au terme de ces 2 jours, ce qui fait un bon nombre d’absents tout de même. Mais pour nous, pour moi, c’était une très belle expérience. Si l’occasion se représente je serai présent.
Bravo encore à toutes et tous les cyclos 🚴♀🚴♀🚴♀
JEAN-LOUIS - Logisticien retour de nos cyclos du CAVS
Logisticien est grand honneur, les champions sont toujours capricieux on a été obligé d’aller les chercher, ils n’étaient pas très fatigués, mais… C’est une blague !
J’aurais aimé être sur le vélo avec eux, être dans l’arène avec ces milliers de gladiateurs j’ai voulu aller partager avec eux leur retour sur terre et voir leur joie d’avoir réalisé leur rêve qu’ils préparaient depuis des mois.
Bravo à eux !
LYDIE - Ravito col de la Ramaz
J’étais bénévole sur le ravitaillement au col de la Ramaz.
Des 7h30, installation de l’immense stand. Des tables et des boissons et du ravitaillement. Sacré organisation, camions, transpalette… 48 bénévoles au sommet.
Les premiers cyclistes ne se sont pas arrêtés. Puis de véritables marées ont commencé à arriver sous la chaleur.
Ils posent leur vélo, ou pas, et viennent chercher de l’eau, sirop ou boisson isotonique et des barres de céréales.
J’ai tellement servi à boire et dévissé des bouteilles que j’ai des ampoules à la base du pouce.Suants, tremblotants, ils ont apprécié notre soutien. J’ai livré quantité d’encouragements, de no stress car la plupart appréhendaient déjà le col de Joux Plane.
D’installatrice, je me suis alors improvisée coach et serveuse.
Réassortir le stand, plaisanter, nettoyer… nous étions hors temps, j’en ai moi-même quasiment oublié de boire et de manger.Je suis partie à 18h. 🤪
MARIE-CÉCILE - Welcome Bags et Flux
Quelle aventure !
1e journée : Welcome Bags
Au début on se dit que la journée va être longue après la semaine de travail, mais on se prend vite au jeu, on échange toute une journée avec des gens heureux d’être là, polis, le sourire aux lèvres… Ah ! Si ça pouvait être comme ça tous les jours !
Le temps passe vite, on est bien, la joie est communicative, on n’a même plus envie de faire de pauses. On veut profiter de ce moment qui est certainement unique pour nous !
Alors quand on vous dit qu’il y a besoin de renforts le lendemain matin à 4h30 pour la gestion des flux, on accepte, en se disant “chouette” on va encore en profiter un peu.
2e jour : gestion des flux
J’étais positionnée à l’arrière, aux sas 12-13-14, ce qui m’a permis d’avoir une vue plongeante sur la marée de cyclistes remontant l’avenue pour rejoindre les sas.
On ressentait bien que tous n’avaient pas les mêmes objectifs, certains étaient très concentrés, déjà la tête dans le guidon, quand d’autres papotaient.Mais plus l’heure avançait, plus le thermomètre s’affolait. Les visages devenaient plus crispés, inquiets, de nombreux coureurs étaient assis à l’ombre des arbres sur les terre pleins. On échange, on rit, on fait des rencontres insolites, comme cette future mariée qui avait parée son casque et son cuissard de tulle… on parle français, anglais, on se débrouille comme pour ce cyclo qui avait oublié ses lunettes (Merci Karim qui est retourné chez lui pour lui prêter sa paire).
Organisateurs, bénévoles, services de la Mairie, c’était exceptionnel de tous vivre et partager cet évènement ensemble. On ne le dira jamais assez, le sport en groupe est un véritable vecteur de solidarité.
MARIE-CHRISTINE - Remise des dossards
Je me suis inscrite comme bénévole à l’Étape du Tour pour beaucoup de raison.
Moi-même responsable de la commission mixité au niveau de la fédération FFVélo Cyclotourisme et membre du Codep 74, il me semblait naturel de venir vous soutenir. Cela m’a permis également de rendre hommage à mon papa qui avait participé à plusieurs reprises à cet évènement (on l’encourageait avec ma famille au Plan Lachat, en bas du col du Galibier). Et telle une “Mauriennaise” que je suis, j’ai été plongée dans ce monde du vélo depuis toute petite. 🧖♀
Alors lorsque Marie-Cécile m’a parlé de la recherche de bénévoles pour “l’Étape du Tour” à Annemasse, je me suis tout de suite inscrite. J’avais déjà participé à cette organisation sur Annecy, le Grand Bornand…
Cette organisation est toujours grandiose et riche en émotions. On y fait de très belles rencontres du monde entier et j’en passe…
La Présidente du club d’Annemasse est très dynamique, je l’apprécie beaucoup, et grâce à l’EDT, j’ai rencontré les membres de son club.Mon rôle sur l’EDT était la remise des dossards le samedi, une journée intense qui est passée très vite. Les participants nous remerciaient et ça nous motivait encore plus.
La charte “merci d’être là, sans bénévoles ont ne peut rien faire” prend ici tout son sens.
Amitiés à tout le CAVS.
MARTINE - Welcome Bags
J’ai répondu positivement à l’appel de la municipalité pour être bénévole sur l’Étape du Tour sans savoir vraiment ce qui m’attendait.
J’ai RDV à 8h30 au stade, dans les locaux du Rugby Club, avec tous les autres bénévoles. Nous sommes accueillis par l’équipe de l’organisation et les membres du Rugby club, avec croissants et boissons, merci à eux.
Puis c’est le moment de rejoindre mon poste : distribution des “welcome bags”. Le stade est magnifiquement revisité et décoré aux couleurs du Tour (jaunes et noires), des tentes publicitaires sont également installées un peu partout.
J’atteins mon poste que nous devons préparer avant l’arrivée des coureurs. On s’organise, les tables devant, les cartons, par centaine, derrière.
On découvre les cadeaux qu’il faudra distribuer à chaque participant : une sacoche pour le cadre du vélo (sac 0 déchet), et le sac à dos, également utilisé pour la consigne bagages (permettant aux coureurs de déposer ses affaires au départ pour les retrouver à l’arrivée, à Morzine).Nous sommes fin prêts quand les premiers coureurs arrivent, joyeux, parfois accompagnés de leur conjoint(e), enfants, amis. Je reçois également la première coureuse (enfin, car elles sont rares) !
C’était une très belle journée, riche en sourires, en joie, tous ravis et prêts pour leur grand jour.
PASCALE - Welcome Bags et Flux
Mon expérience bénévole sur l’Étape du Tour : samedi aux “Welcome Bags” toute la journée avec Marie-Cécile. On a bien rigolé.
Ma devise (enfin celle du moment🤣🤣) : “Faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux”.
Super ambiance et à la fin de la journée je ne savais plus ce que je racontais : sac cadeau, consigne, navette, étiquette, numéro dossard, enveloppe, plan…Au revoir, bonne soirée, belle journée demain…Dimanche matin levée tôt comme beaucoup d’ailleurs 😊 Et poste “signaleur cyclistes”🤣🤣 J’étais au niveau des SAS 6 et 7. Je devais donc faire rentrer les dossards des tranches 6000 et 7000 dans leurs SAS tout en aiguillant les autres à gauche et à droite, ou encore renseigner ceux qui cherchaient les consignes et le p’tit dej…
Il était important de rester souriante, aimable et rassurante car ils étaient super stressés.
A un moment je n’avais plus de bras ni de voix…🤣🤣
RENÉE - Remise des dossards et consigne bagages
J’ai été ravie et fière de me porter bénévole pour l’Étape du Tour 2023. J’ai vécu deux jours intenses aux postes de remise des dossards puis consigne bagages.
Une expérience forte et enrichissante qui m’a permis de rencontrer des coureurs de toutes nationalités.
Vive le vélo !
VÉRO - Remise des dossards et consigne bagages
Je suis souvent bénévole sur d’autres manifestations sportives comme le triathlon ou le marathon de Genève. J’ai immédiatement répondu présente pour cette étape exceptionnelle.
J’ai été bénévole pendant 3 jours, dont deux jours, avec pour mission, la remise des dossards, zone de no 9601 à 11 200.
Le 3e jour, le dimanche, je devais gérer et organiser la dépose des sacs coureurs (heure de convocation 4h30).A la zone “dossards”, la mission consistait à scanner le QR code du coureur, afin de vérifier son identité et la validité de son certificat médical. Il fallait également le renseigner sur le contenu du dossier qu’il recevait tout en l’enregistrant définitivement comme participant.
Dans toute course, le dossard est le point d’entrée, les informations données doivent être claires pour le coureur, ce qui nécessite beaucoup de concentration.
C’était un plaisir d’échanger avec une population internationale, chacun livrant ses impressions d’avant course.A la consigne, lieu où les coureurs déposaient leurs sacs au départ pour les récupérer en fin de parcours à Morzine, la mission était beaucoup plus physique : porter, répartir les sacs par numéros, etc. il fallait aller vite.
Je suis fière d’avoir modestement contribué au bon déroulement de cette étape, magnifiquement organisée. Les échos des participants n’ont fait que corroborer ce sentiment de réussite.
Un grand bravo !
Album photo de nos bénévoles…
Ils l’ont fait !
6 à l’arrivée et 1 à la Ramaz, nous sommes fiers des 7 cyclos de notre club qui se sont lancés ce défi, grâce à la mairie d’Annemasse. Ils se sont entrainés sans relâche depuis des mois, et quelle réussite ! Ce sont nos champions.
Alors bien sûr, c’était dur, il y a eu les défaillances physiques, mais peu importe le résultat, le classement, ils étaient sur la ligne de départ, prêts à en découdre. Nous avons vibré toute cette journée à l’unisson avec eux et nous les remercions pour ça.
La course dans les roues des cyclos du CAVS…
YVES | dossard 15892
Une journée dantesque ! Jour J, le voilà arrivé ce fameux jour de l’étape du tour. Étant rapidement repéré comme le local de l’étape grâce au maillot du club, les questions fusent sur le parcours "Tu l’as déjà fait en entier ? Quels sont les endroits durs ? C’est vraiment dur Joux Plane ?", l’inquiétude pointe au travers de ces questions.
Album photo de nos coureurs…
Non mais, Allô quoi ! Tu vis à Annemasse et tu n’as pas vu de cyclistes le 9 juillet ?
16 000 cyclistes annoncés, il fallait les loger. Certains de nos membres, coureurs ou non, ont ainsi hébergé des cyclistes, une façon de vivre la course avec eux.
Les uns et les autres partagent ici leurs impressions, leurs échanges et aventures humaines sur cette Étape du Tour 2023.
Regards croisés avec les cyclos du CAVS…
Michel de Saint-Jorioz, Haute-Savoie | dossard 12171, accueilli par sa cousine Pascale du CAVS
Je pensais que vu mon âge, ce n’était plus raisonnable de participer à ce genre de défi. Et puis en octobre 2022 la découverte du tracé du Tour de France 2023 et la désignation de Annemasse / Morzine comme Étape du Tour cyclo, je me suis dit, c’est à côté, alors je m’inscris et on verra bien l’état du cycliste le moment venu.
Cette course a été exceptionnelle à tout point de vue.
Je viens de Rennes. Je suis arrivé vendredi soir en train. Le transport du vélo est toujours un stress mais ça s'est bien passé. Je loge dans une chambre chez Marine a Annemasse, louée via Airbnb.
2006 : ma première EDT entre Gap et l’Alpe d’Huez
Une journée dantesque !
J-1, coucher tôt... Enfin, c'était l'idée, l'idée d'une bonne nuit de sommeil pour être au top de ma forme pour la course. Au final, une nuit passée à me retourner sans cesse dans le lit à cause de la chaleur, et cette petite voix dans ma tête qui murmurait : "Et si je ne suis pas à la hauteur ?" Ah, le fameux syndrome de l'imposteur qui s'invite toujours au pire moment.
C'est parti pour le dernier col, le plus dur selon certains, mais heureusement le ciel s'est légèrement couvert et la température a baissé un peu. Encore plus qu'à la Ramaz, certains poussent leur vélo, d'autres sont assis au bord de la route le regard dans le vide. C'est dur pour tout le monde, presque plus personne ne discute... J'ai ma fierté, pas question que je marche ! Je continue doucement mon chemin, en lisant les messages d'encouragement de Manu qui, lui, est arrivé en haut du col. Enfin, j'arrive au col de Joux Plane. Le chrono s'arrête ici, même si l'arrivée est à Morzine. Quel soulagement ! Route vers Morzine ! Il reste un peu de plat, une descente, puis la dernière montée. Pas longue, 500 mètres. Je prends mon mal en patience et monte sans forcer. Maintenant, c'est uniquement de la descente, raide, rapide et technique. Je suis bien content d'avoir des freins tout neufs ! Arrivée à Morzine, trop fier de moi, j'ai réussi ! Encore une fois, c'est noir de monde. J'essaie de trouver Manu et Marine qui m'ont précédé, puis on va manger, pasta party !
Mes impressions pour définir cette Étape du Tour, la première pour moi, sont nombreuses et confuses.
Étape du Tour de France 2023 :
Je définirais l’Étape du Tour comme une découverte humaine. Avec 16 000 participants et les encouragements du public tout le long du parcours, ça n’avait plus rien d’individuel, seul l’effort l’était encore un peu.
Allez, on part à la recherche de son sas de départ et on essaye de se frayer un chemin dans tous ces vélos. On discute avec des personnes au hasard, on blague. Ambiance détendue. Dans le sas 11 il n’y a pas d’autre objectif que de participer.
J’arrive au pied du col du Feu, la fontaine est prise d’assaut par les cyclistes, heureusement, 50 mètres plus loin il n'y a personne, car elle est cachée involontairement par le public. Je m'arrête, elle coule doucement mais des enfants ont pris l’initiative de remplir des bouteilles pour nous permettre de remplir les bidons plus rapidement, c'est incroyable ! Je commence à comprendre que les spectateurs s’approprient la course. Je remercie tout le monde et c’est reparti, col du Feu.
Puis c’est parti pour le col de Ramaz. Là, dès les premiers kilomètres, je comprends que ça va être dur. Premiers virages, la chaleur est terrible, des spectateurs nous arrosent, ça fait un bien fou. Nombreux cyclistes mettent pied à terre. Tout au long de la montée les coins à l’ombre sont envahis. Il y a toujours autant de monde, tant sur la route que sur les bas côtés. Les encouragements nous portent. Les enfants nous tendent les mains pour qu’on leur tape dedans, tandis que d'autres nous arrosent encore et toujours.
L’Étape du Tour pour moi à été synonyme de douleur. Après une montée du col de la Ramaz dans la souffrance, les crampes et la chaleur ont eu raison de ma volonté. Malgré tout, je retiendrai cette incroyable ambiance, comme dans la monté des Ruppes où trois jeunes dansaient sur le toit de leur camping car au son d'une musique qui nous donnait le Tempo. C'était génial !
L’Étape du Tour… quel cycliste amateur n’en a pas rêvé ?
Un avant que l’on vit dans le doute, les questions et les échanges avec les copains du club de vélo au travers des quelques entraînements mais aussi les autres copains et personnes rencontrées qui y ont participé. En particulier les 3 cyclistes que j’ai accueilli chez moi la veille au soir et avec qui on a pu échanger sur de nombreux points.
