Alors que ce 1er juillet marque le départ de la Grande Boucle, l’Étape du Tour approche à grands pas pour nos cyclos ! Ils s’entrainent intensivement depuis des mois et quoi qu’ils réalisent le jour J, pour nous, le fait de participer est une performance, ce sont déjà nos champions. Oui, ils participent et se donnent les moyens pour se frotter aux plus grands cyclistes amateurs de France et de Navarre, c’est énorme !
→ Nos champions se présentent… Marine, Henri, Manu, Michel, Olivier, Stéphane et Yves… Ils seront sept de notre club des Cyclos Annemassiens Voirons-Salève (CAVS) sur la ligne de départ. Découvrez qui ils sont...
Ils sont d’ailleurs gâtés ! Tous les cyclistes qui rouleront sous les couleurs de la Ville d’Annemasse et Annemasse Agglo, ont été invités le 10 juin dernier à une sortie organisée par le Vélo Club d’Annemasse (VCA) et son Président, en compagnie des coureurs professionnels et annemassiens, les frères Aurélien et Valentin PARET-PEINTRE*. Cocorico ! Nous sommes fiers, nous, les gens d’ici !
HEU-REUX.
C’étaient un moment et une expérience inoubliables pour nos cyclos, et maintenant… y’a plus qu’à !
*Aurélien et Valentin, sont tous deux licenciés au VCA et coureurs cyclistes pros dans l’équipe AG2R.
Aurélien : vainqueur de la 4e étape du Tour d’Italie 2023 (Giro), il participe au Tour de France 2023.
Valentin : il a participé et terminé son 1er grand tour cette saison (Tour d’Italie).
Marine, Henri, Manu, Michel, Olivier, Stéphane et Yves… Ils seront sept de notre club des Cyclos Annemassiens Voirons-Salève (CAVS) sur la ligne de départ de l’Étape du Tour le 9 juillet prochain…
Nous leur avons demandé de se présenter, de nous parler de leurs motivations, comment ils se préparent, leurs objectifs…
Faites connaissance avec nos champions !
– Cliquez sur les prénoms ci-dessous pour afficher leur présentation –
Marine
Née dans une famille bretonne, sportive et aventurière, le sport a toujours été un plaisir de vie.
Je suis arrivée dans la région il y a maintenant 16,5 ans et ai depuis, développé une passion pour de nombreux sports de montagne comme le ski alpin, le ski de randonnée, la randonnée, l’alpinisme, l’escalade, le parapente, etc.
Afin de pouvoir garder la forme tout au long de l’année j’ai fini par découvrir le vélo de route il y a maintenant 3 ans avant le 1er confinement. Un sport qui, comme les autres, me permet de continuer à découvrir la région et profiter de la nature et des paysages qui nous entourent. Mais quoi de mieux que de rouler en compagnie d’autres amateurs de la petite reine, c’est ainsi que j’ai rejoins le très convivial club CAVS en septembre 2021 et ai pu ainsi prendre plaisir à parcourir de longues distances et gravir les beaux cols de notre région.
Alors quand l’hiver dernier la Ville d’Annemasse, ville de départ de l’Étape du Tour 2023, nous a gracieusement proposé d’y participer, ce fut l’occasion de se donner un objectif sportif et surtout de relever un sacré défi. Car cette Étape du Tour est un véritable challenge tant par le nombre de participants, le nombre de cols à gravir mais surtout par le dénivelé conséquent or il n’est pas toujours facile de caser des entraînements au milieu d’une vie professionnelle, privée et sociale déjà bien remplie mais j’espère pouvoir relever le défi le 9 juillet prochain. On verra jusqu’où mes jambes voudront bien m’emmener mais dans tous les cas cela restera une belle aventure humaine !
Henri
Mes passions sont le vélo, la moto et la pétanque.
Depuis quelques années je pratique le cyclisme et je suis licencié au club des Cyclos Annemassiens Voirons-Salève depuis mai 2022.
C’est beaucoup plus intéressant de rouler en groupe et surtout avec le CAVS. Il y a une bonne entente et des cours de gainage l’hiver.Pour moi ce sera un nouveau challenge de faire l’Étape du Tour amateur. Pour le relever je m’entraîne quotidiennement après mon travail et le week-end en groupe.
Un moment fort ? Le jour où j’ai réussi à grimper trois cols dans une même sortie.
Mon objectif pour le jour j est de terminer l’étape.
Sportivement.
Henri
Manu
Le vélo, un peu comme le ski, je ne saurais dire à quel âge j’ai enfilé ma première paire de chaussures de vélo. J’ai suivi mon père avec un club de cyclotourisme, mais au début, c’était plus une affaire de vacances en famille qu’une véritable pratique sportive. Petit à petit, j’ai commencé à rouler avec le groupe de cyclistes du club, et voilà que le vélo s’est incrusté dans ma vie, tel un pneu coincé dans une boue épaisse.
Puis vint l’envie de faire partie d’un club de compétition. J’ai donc pris ma licence dans un petit club de vélo à Grenoble, qui avait un avantage certain (même si je ne le savais pas au moment de m’inscrire) : un accès privilégié au vélodrome couvert de Grenoble. J’ai donc commencé les entraînements en minime, sur route et sur piste. Sur la piste, un vélo avec un seul pignon fixe et pas de freins, autant dire que j’ai fait plus de cascades que le meilleur artiste de cirque ! Mais j’ai aussi réussi à décrocher quelques beaux classements régionaux en vitesse et sur le kilomètre. Oui, oui, vous avez bien lu, j’ai réussi à rouler vite, même sans freins. Qui a dit que j’avais besoin de freiner de toute façon ?
En minime, ma première course sur circuit m’a demandé de faire 40 tours, avec des relances à chaque virage qui transformaient mes cuisses en bouts de bois. Mais bon, j’ai survécu, et ça a donné un sacré coup de fouet à ma passion pour le vélo.
Le rythme des entraînements en semaine, les compétitions sur piste le samedi et les courses sur route le dimanche, j’ai jonglé avec tout ça jusqu’à mes années junior. C’était un véritable numéro d’équilibriste entre mes études et les exigences de la compétition. Finalement, j’ai décidé de raccrocher le maillot de compétiteur et de pratiquer le vélo en mode loisir. Moins de pression, plus de temps pour profiter de la vie et des paysages qui défilaient devant moi à vélo.
J’ai fait quelques sorties avec les copains et même des tours du lac Léman lorsque je me suis installé dans le bassin Genevois en 2000. Et puis, en 2019, l’envie de reprendre le vélo de façon plus régulière a refait surface. J’ai tenté une première fois avec un trajet maison-travail de 27 km et 600 m de dénivelé, une véritable promenade de santé, n’est-ce pas ? Eh bien non, j’ai eu droit à des crampes à faire pâlir un contorsionniste et j’ai fini par pédaler en marchant, accompagné d’une charmante mamie qui m’a demandé si j’avais besoin d’aide. Je vous assure, c’était un succès retentissant !
Mais après quelques sorties supplémentaires, ainsi que des crampes et des défaillances avec des retours en voiture balai, la forme est revenue. Alors pourquoi ne pas s’inscrire dans un club de vélo ?
Bon, cette fois, peut-être pas en compétition. Alors zou, petite recherche sur internet. Tiens, le club cyclo CAVS avec des groupes de niveaux parfaits pour reprendre en douceur. Ah ben non, il va falloir attendre un peu, on passe en mode confinement. Finalement, j’ai pris ma licence en mai 2020.Un club dynamique, de belles sorties et beaucoup de camaraderie. Une progression en douceur qui me permet aujourd’hui d’envisager de participer à l’étape du tour avec ses 157 km et 4100 m de dénivelé positif. Inutile de dire que je suis plus à l’aise sur piste en sprint qu’en tant que grimpeur. Mon objectif est simplement de finir. Environ 16 000 participants et à peu près 8 000 qui franchissent la ligne d’arrivée, alors ce sera déjà un beau défi de terminer.
Michel
Entraîneur diplômé de coureur de course à pied, j’ai participé à des 400 m, 800 m, 10 km, Semi-Marathon, Marathon, 100 km, la CCC, la 6000D, trail et courses à obstacles. Mais aussi pratiqué le tennis, le tennis de table, le hand-ball, le football, le ski (piste, fond et rando) et le VTT.
Chanteur, guitariste, magicien sous le nom “Kilnoufo”, j’ai animé des soirées privées et publiques pendant 35 ans et continue encore de temps en temps.
Comme il ne m’est plus possible de courir sans douleurs à l’aine et au dos (prothèse de hanche à gauche), je me suis mis à fond au vélo depuis 6 ans. Ce sport permet d’enchaîner plusieurs jours d’affilés sans avoir de courbatures…
Membre de deux clubs tout aussi sympathiques, le CAVS (vrai club avec licences et ambiance au top) et les Monte-tout de Vétraz (association, pas de licences, très bonne ambiance également et quelques bons cyclistes à défier…).
Je participe pour la 1ère fois à l’Étape du Tour car le départ d’Annemasse simplifie énormément la logistique ! Événement Immanquable !Je me prépare intensément avec déjà 5 800 km et 90 000 m+ depuis janvier avec des performances appréciables, telles qu’une 6ème place sur 35 en catégorie et 116ème scratch sur 329 à la Time Megève Mont-Blanc (105 km pour 3 000 m+)
Le jour de l’étape du Tour, j’appréhende les montées et les descentes au milieu de centaines de cyclistes, pas toujours prudents et pouvant faire des écarts importants et soudains sur la chaussée… Et puis évidemment, il faudra oublier le côté compétition en partant avec le dossard 11 540 car ce sera très difficile et épuisant de doubler beaucoup de coureurs d’un jour qui partiront avant moi.
Je préfère considérer cette journée comme une fête, et essayer de rallier l’arrivée en appréciant chaque moment, en gérant l’effort pour éviter les crampes et finir en bon état.
Surtout que la semaine suivante, je participerai à la Super BRA, soit 210 km et 5350 m+
Olivier
Je suis passionné de vélo, roller, snowscoot et de photographie.
Je pratique le vélo depuis tout petit. Je l’affectionne pour différentes raisons : pour son côté pratique dans les trajets domicile-travail – en ville notamment -, pour son côté écolo, mais également pour le plaisir de rouler en groupe et partager notre passion. Enfin, l’effort physique est une facette que j’apprécie pour relever des défis personnels, et, plus rarement, pour la compétition.
Notre club permet de rouler à plusieurs, de découvrir de nouvelles routes, mais aussi de se retrouver autour de bons apéros et de faire la fête tous ensemble.
L’Étape du Tour est un énorme challenge pour moi. Nous serons très nombreux au départ et beaucoup moins à l’arrivée.
Ma préparation ne se passe pas comme je veux.
Quand je fais de longues distances ou que j’enchaine des grosses sorties le samedi et le dimanche, j’ai une douleur aux genoux, du notamment au mouvement répétitif et intensif du pédalage depuis le mois de mars.
La météo est aussi un facteur compliqué. Il faisait froid Il n’y a pas si longtemps et aujourd’hui c’est l’inverse, les après-midis sont fort chauds (je suis souvent au travail le matin, y compris le samedi).
Un des moments forts de mon entrainement restera le tour du lac Léman à 30 km/h de moyenne !J’appréhende le jour J ! C’est l’inconnu.
Nous serons des milliers et je n’ai jamais roulé avec autant de cyclistes en même temps. De plus, le départ n’étant pas à la fraiche, nous risquons de rouler pendant des heures “en plein cagnard” ! Ma douleur aux genoux peut revenir, voire une (des) autre(s) douleur(s) !
Malgré tout, cela ne m’empêche pas de dormir la nuit 😊 sauf peut-être la veille du départ !Mon but est d’aller le plus loin possible et, idéalement, de finir l’étape.
Stéphane
Âgé de 50 ans, je suis heureux de participer à l’Étape du Tour.
Permettez-moi de me présenter…Mes activités favorites
En dehors du cyclisme, j’ai récemment découvert l’endurance qui m’attire par les défis qu’elle offre, me permettant de repousser progressivement mes limites.Pourquoi le vélo ? Depuis quand ?
Cela fait maintenant 13 ans que je me suis remis au vélo. Au début, je pratiquais le vélo électrique, mais, prenant conscience des bénéfices sur la santé, j’ai rapidement décidé de passer exclusivement au vélo musculaire. Une décision transformatrice.
J’utilise principalement le vélo comme moyen de transport pour tous mes déplacements, professionnels et personnels, et depuis 3-4 ans, j’apprécie la pratique loisir-balade.
Au fil du temps, j’ai augmenté progressivement la distance parcourue et j’ai commencé à affronter des dénivelés plus importants.
Grâce au vélo et l’endurance, j’ai réussi à perdre plus de 20 kilos et à stabiliser mon poids.Notre Club
Je suis membre du Club des Cyclotouristes Annemassiens Voirons-Salève depuis deux ans maintenant. Je trouve que rouler en groupe permet de progresser : nous sortons de la routine et cela pousse au dépassement. De plus, c’est toujours agréable de partager des sorties conviviales.L’Étape du Tour
Je suis enthousiaste à l’idée de participer à l’Étape du Tour, car cet événement se déroule rarement dans notre région. C’est une expérience unique à vivre en raison de sa difficulté, de son organisation et de l’ambiance incroyable qui y règne.Préparation et moments forts
Pour ma part, je n’ai pas suivi une préparation spécifique. Je continue de me rendre au travail à vélo et je pratique la course à pied 3 à 4 fois par semaine. Le week-end, c’est club, pour travailler davantage la performance.Chaque ascension de col représente un moment fort pour moi, une satisfaction personnelle au sommet, un nouveau défi atteint, preuve de mes progrès et efforts.
A chaque nouveau col, j’essaie de me surpasser. Toute amélioration de performance me procure une grande satisfaction et une motivation pour continuer toujours plus fort, toujours plus haut, toujours mieux… Les cols sont devenus des symboles de dépassement de soi et d’accomplissement personnel dans mon parcours cycliste.J’appréhende le Jour J avec une certaine excitation mêlée à une légère appréhension. Je suis conscient que ce sera une journée intense et exigeante, mettant mes capacités à rude épreuve.
Pour faire face à ce défi, je vais me concentrer sur ma stratégie de course. Je sais qu’il est essentiel de garder un bon rythme sans se laisser emporter par l’enthousiasme du départ. Je vais veiller à gérer mon effort de manière intelligente, en ne brûlant pas trop d’énergie sur les trois premiers cols pour en garder sous le pied et affronter les deux derniers redoutables.Mon objectif principal sera de finir dans les délais impartis, et je suis déterminé à relever ce défi, prêt à repousser mes limites pour y arriver.
Certes, mes capacités seront mises à l’épreuve, et il faudra une bonne dose de résilience et de persévérance. Peu importe les difficultés qui se présenteront, je resterai positif mentalement en me concentrant sur la satisfaction que je ressentirai en accomplissant cette Étape du Tour.
Yves
Je pratique plusieurs activités sportives comme la randonnée à vélo et les sports en relation avec la montagne qui peuvent être compatibles avec la vie de famille.
Depuis tout petit je fais du vélo, c’était le moyen de déplacement lorsque j’étais enfant ; par la suite, le vélo est devenu un moyen de voyager en France et à l’étranger. Ce n’est que très récemment que je pratique le vélo en tant que sport.
C’est un réel plaisir de rouler avec notre club, pour la découverte des routes de la région, la bonne ambiance et l’état d’esprit du groupe.
Grâce à la ville d’Annemasse, nous avons l’occasion de participer à l’Étape du Tour, c’est un beau challenge et un véritable défi à relever.
La préparation se fait selon les disponibilités, la vie de famille, ce qui n’est pas évident à gérer. Elle est plutôt axée sur le dénivelé plutôt que sur la distance car c’est l’accumulation de dénivelé qui est mon facteur limitant.
Ma principale difficulté restera Joux Plane qui arrive en fin de parcours avec les 6 derniers km à plus de 10 %, terrible. Je redoute la chaleur également.Se préparer pour cette épreuve a été bénéfique, cela m’a incité à participer à des cyclos telles que la Cyclomontagnarde du Vercors ou l’Ardéchoise auxquelles je n’aurais pas forcement participé en temps ordinaire.
Que de moments extraordinaires : la redécouverte des magnifiques paysages du Vercors, l’ambiance festive de l’Ardéchoise, le plaisir d’arriver au sommet d’un col tel que la Ramaz ou Joux Plane.Mon entrainement n’est donc pas optimum mais il reste satisfaisant au regard des disponibilités. Je suis confiant dans mes capacités à aller jusqu’au bout sachant que les deux points noirs seront le dernier tunnel avant d’arriver à Sommand et les 6 derniers km de Joux Plane. Il faudra gérer le temps pour être dans les délais et surtout la chaleur, je compte sur l’effet de groupe et le soutien du public pour me dépasser dans ces moments difficiles.